-
A ceux qui restent…
Il est vrai que le titre n’est peut-être des plus parlant, ni des plus concordant, mais quand j’ai réfléchi à d’éventuels titres distincts, je ne me voyais pas les associer à ce poème, plutôt à d’autres… pas encore nés… La vie passe vite Pourtant à mes yeux Elle est loin d’être tragique, J’écris ce poème Non pour ceux qui profitent d’un cocktail Là- haut baignant au soleil Mais pour les esprits bohèmes, Ceux-là même Qui sans penser à demain Ne se contente de rien Sans problème ni blasphème, J’écris pour ceux qui vivent et qui revivent, Pour ceux qui pensent et qui dépensent Sachez que je vous aime Peut-être même…
-
Cher professeur
J’ai écrit cette poésie pour mon cours de math un jour où je n’avais malheureusement pas signé mon examen… Je n’ai pas signé mon examen J’écris un poème pour demain C’est pourtant en vain Que l’inspiration me vient, Les pensées emmêlées J’essaie de vous expliquer Que malgré qu’il ne soit pas signé Je l’ai tout de même montré, Ne pensez pas l’inverse Car aucune controverse Même des idées intentionnelles Ne restent guère éternelles, Mentir n’apporte rien Alors pourquoi s’y adonner Même avec le plus grand bien Seule la vérité peut remporter, J’espère que vous comprendrez Que les mots et les lettres Me sont davantage familier Que ces symboles illettrés, Ou…
-
Idée envolée
J’aimerais rattraper, L’idée folle que mon esprit m’avait envoyée, Malheureusement, la nuit me la volée Pour laisser place à des pensée floutées, Ce rêve si fou, Que j’aurais pu écrire, Ce monde d’espace et de temps Que j’aurais pu déployer L’histoire d’un roman Echappée d’un fil L’instant d’un mot, D’une phrase, d’un poème, Ou le temps d’un mirage L’espace de quelques lettres Posées sur le papier, Auraient fait naître, Le récit d’un voyage Entre le passé et le présent, Sauf que, Cette idée, On me l’a enlevée, Alors que j’allais me réveiller.
-
J’écris…
J’écris à l’encre noire, Des lettres pleines d’espoir Dans un monde d’ivoire Sur des pensées miroirs, Je rêve à l’encre orange, Le cœur au crépuscule, Sous mes faux airs d’ange La vie comme un pendule, Je pense à l’encre verte, Dans une forêt déserte Sous un nuage accidentel Imprégné d’un désir naturel, Je dessine à l’encre azur, Les courbes d’une aventure Le portrait d’un archipel, Et les bribes du ciel, J’étudie à l’encre rouge, Sous l’ombre d’un cerisier Quelques mots dérober, Aux reflets étoffer.