Apprécier la solitude
Aaaah quel vaste sujet… On voit des avis de toutes les formes et les couleurs.
Bonjour graines de vie et bienvenue pour ce petit temps que nous allons partager ensemble qui vous fera, le temps d’un instant, penser à la solitude et non la vivre.
État que l’on peut ressentir en étant isolé ou en n’engageant aucun contact social, la solitude peut faire des ravages sur nous toutes, créatures du tiers-monde. Cependant, la solitude à l’éloquence de nous ramener vers quelque chose souvent négligé, et même oublié : soi-même. Ce sentiment a le don de nous permettre d’apprécier notre propre compagnie. Je pense que chacun de vous a dû entendre ce merveilleux dicton : on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Il est clair que dans la société actuelle, il est difficile de ne pas être quelque part dépendant d’autrui. Néanmoins, je trouve que le fait de se retrouver livré à ses pensées ainsi qu’à ces craintes possède un attrait particulièrement séduisant. Et là beaucoup me diront blasphème ! Ou mensonge !
Je suis tout à fait consciente que le fait de se retrouver seul(e) peut être absolument insoutenable même en théorie pour certaines personnes. Mais je compte bien en découdre et faire que chacun puisse chérir sa propre compagnie. Que chacun puisse sortir librement peu importe où sans avoir l’impression qu’il lui manque une présence externe. Au musée comme au restaurant, en voyage comme au cinéma. Peu importe l’endroit où vous vous tenez, l’activité que vous faites, vous savez que vous pouvez partager cela avec la personne pleine de ressource que vous êtes.
La solitude à ma manière
Je vais vous donner plusieurs exemples de ma propre expérience qui pourront peut-être prouver à ceux qui ne sont pas convaincu que la solitude à son charme et qu’il faut savoir l’apprivoiser.
Grande amatrice de pérégrinations, j’ai l’habitude depuis un moment déjà de prendre le train et de partir pour une destination qui m’est inconnue. Oui, tout à fait, cela signifie simplement que je me laisse porter et je verrai bien où mon instinct me guidera. C’est devenu un rituel quand j’ai besoin d’être seule sans avoir besoin de rendre des comptes à qui que ce soit. Je profite de ce temps pour écrire, pour lire, pour réfléchir, pour contempler le monde qui s’étend au-delà de la fenêtre…
Puis, peut-être qu’une fois que je décide de descendre, je m’offre une balade, un musée, un peu de shopping, un restaurant, un cocktail, un ciné, un peu de tout et encore plus. Je vis sur l’instant présent, le carpe diem, là où mon instinct et mes désirs me guident.
Ne vous arrêtez pas devant quelque chose que les gens jugent comme étant une affaire sociale. Dites-vous bien que je pense que chaque humain sur cette Terre est loin d’être tout seul dans sa tête 😉 et je peux vous dire que dans certains cas, c’est déjà beaucoup.
Mais
Mais il y a un « mais » que nombreux relèveront, la solitude par sa définition est une créature bien obscure. Je ne doute pas que durant ces presque deux dernières années (déjà…) le social s’est peu à peu retiré de notre quotidien et tous ont crié famine. Oui, et je ne vais donc pas non plus vous mentir en vous disant que je n’ai pas été affectée. Être seul(e) pour la grande majorité de la population relève de l’exploit et c’est également une crainte. Les gens redoutent de finir seuls, de ne plus voir personne et cela peut devenir contre toute attente une habitude, sans qu’on la requière. Il y a des exceptions bien sûr, comme dans tout, par ça, je vous cite d’agoraphobie. Néanmoins, là n’est pas la question ! Je vous conseille d’y aller step by step si c’est quelque chose de nouveau pour vous. Aller boire un verre, offrez-vous un ciné, peu importe ! Sortez de votre zone de confort !
Vous verrez que peu à peu le plaisir de retrouver les gens deviendra plus fort et tout cela sans se lasser. La création du manque, vous connaissez ? 😉
Des bisous les amis et soyez un peu égoïste <3